Eloise Rapp capture un Kyoto mystique

20.10.2019

TexteManon Baeza

 

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Renouveler son processus créatif dans la photographie, tel est le challenge que s’est lancé l’australienne Eloise Rapp. Et le résultat est plus que convaincant. Designer, chercheuse et éducatrice de profession, la jeune femme aux multiples facettes travaille dans l’industrie de la mode depuis maintenant 10 ans. Lors d’un voyage au Japon, Eloise est fascinée par les merveilles et l’ambiance unique de Kyoto qu’elle s’empresse d’immortaliser. Et plus particulièrement par le “Showa-kata itagarasu”, un type de verre dépoli que l’on retrouve au détour de chaque rue, sur les fenêtres de la ville.

Mis au point pendant la période japonaise Showa (1926-1989), celui-ci se caractérise par ses différentes textures et motifs incorporés à l’intérieur du verre. Le “Showa-kata itagarasu” dégage une lumière unique tout en offrant une certaine intimité à ses habitants. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle il est couramment utilisé pour les fenêtres qui donnent à l’extérieur. “J’ai été fascinée par l’interaction des textures de verre, les couleurs, et les formes diffuses des objets qui se reflètent“, explique la photographe à Spoon Tamago.

De là lui vient l’idée de capturer l’essence même de la ville en partant de ce verre atypique et en photographiant ces fenêtres, de près ou de loin. Elle compose alors ses clichés comme des natures mortes et réalise la série Soft Focus qui capture toute la beauté de la banlieue de Kyoto. Le “Showa-kata itagarasu” y évoque la pudeur, propre à la culture japonaise. En ode au Japon, la poésie et la délicatesse de ces photographies révèlent un Kyoto apaisé et mystérieux.

 

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