Keita Miyazaki arrose ses sculptures de Flower Power

30.05.2018

© Keita Miyazaki

Peut-être est-ce parce que son parcours d’étudiant l’a mené à relier Orient et Occident et qu’il est diplômé de l’université des Arts de Tokyo et du Royal College of Art de Londres, que Keita Miyazaki s’épanouit dans l’antagonisme. Ses œuvres associent la robustesse du métal à la fragilité du papier, opposent mécanique et organique, ordre et fantaisie.

Miyazaki assemble pièces détachées de voiture (l’automobile représentant le capitalisme, le progrès industriel et la production de masse) et fleurs de papier multicolores (symbolisant le végétal, le renouveau et l’inévitabilité de la vie). Dans une harmonie d’éléments jugés incompatibles, au Victoria and Albert Museum ou à la Biennale de Venise, Keita Miyazaki s’interroge et intrigue. L’artiste, qui perçoit son travail comme post-apocalyptique, aspire à dénoncer les crises, bancaires ou nucléaires, causées par l’humain.

© Keita Miyazaki

© Keita Miyazaki

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