Le son de l’artiste Ryoji Ikeda ne connaît pas de frontières

19.01.2019

By bonus1up — Flickr, CC BY 2.0

Considéré comme le pape de l’art contemporain façon techno et IDM (Intelligent Dance Music), Ryoji Ikeda a commencé sa carrière de DJ en 1990. Progressivement, il se lance dans plusieurs projets d’art sonore et participe à l’aventure Dump Type, un collectif mythique transdisciplinaire où il officie comme compositeur et collabore à la conception de spectacles.

On avance de cinq ans, en 1995. Ryoji Ikeda sort son premier disque, « 1000 fragments ». Cet album marque le début des représentations en Europe, aux États-Unis et au Japon. À travers des spectacles immersifs dans son univers, de performances scéniques très visuelles et des concerts minimalistes, l’artiste gagne rapidement en notoriété. Lors de ses représentations, le Japonais reste la plupart du temps stoïque, lunette noire sur le nez, debout devant son ordinateur : sa marque de fabrique. Depuis, son nom n’a cessé de grossir pour faire de lui l’un des artistes sonores les plus intéressants de la scène minimaliste électronique.