Le kimono, une pièce qui traverse les décennies et les continents

08.06.2019

WordsManon Baeza

©Jeremy Bishop

Aujourd’hui, le kimono n’est porté qu’occasionnellement au Japon, lors des fêtes ou événements officiels. Ce vêtement traditionnel a connu son apogée à l’époque Edo (1603-1868) et, depuis, ne cesse de traverser les siècles et les continents. Il y a quelques années déjà, cette pièce est devenue un indispensable du vestiaire féminin et masculin.

À l’origine, le kimono était porté comme sous-vêtement. Sa forme en T et sa coupe plate s’adaptent à toutes les corpulences. Son ornementation, quant à elle, varie selon son propriétaire et son statut social. Avec l’essor du japonisme à la fin du 19e siècle, des créateurs occidentaux tels que Paul Poiret et Madeleine Vionnet le repensent comme manteau.

Yves Saint Laurent l’a revisité dès 1994, et les podiums actuels le remettent constamment sur le devant de la scène. C’est notamment le cas des marques de luxe japonaise telles que Kenzo, Issey Miyake, Yumi Katsura ou Yohji Yamamoto.

Enfin, plusieurs créateurs occidentaux tels John Galliano pour Dior, Valentino, Armani, Jean-Paul Gaultier ou encore Alexander McQueen, se le sont réapproprié plusieurs fois, toujours comme manteau ou veste. De la haute couture aux magasins de prêt-à-porter, le kimono séduit tout le monde et devient un véritable intemporel.

©Kishor

©Banter Snaps

©David Yanutama