Asako I et II, la passion amoureuse vue par le cinéaste Ryusuke Hamaguchi

15.10.2018

©︎ 2018 NETEMO SAMETEMO FILM PARTNERS & COMME DES CINÉMAS

En 2015, Ryusuke Hamaguchi se faisait connaître au festival de Locarno pour sa trilogie Senses, un drame intimiste de 5h17 découpé en trois parties et qui racontait l’amitié indéfectible entre des trentenaires mal dans leur peau : Akari, infirmière qui revendique son célibat, Sakurako, mère au foyer soumise à la volonté de son mari, Fumi, délaissée par son compagnon et Jun, en instance de divorce après avoir été infidèle.

Trois ans plus tard, le cinéaste de 39 ans, invité au festival de Cannes, en a profité pour dévoiler son dernier long métrage, Asako I & II. « Lorsque son premier grand amour disparaît, Asako est désemparée, résume le pitch. Deux ans plus tard, elle rencontre son double parfait. Troublée par cette étrange ressemblance, elle se laisse séduire mais découvre peu à peu un jeune homme avec une toute autre personnalité. » Ce film est une réflexion  universelle sur l’empreinte laissée par la première passion amoureuse et le passage à un lien plus durable. Avec quelques embardées folles distillées tout au long de l’histoire, le cinéaste suggère combien la rationalité (conjugale, existentielle) est précaire, friable et prête à exploser à tout moment.

Le cinéaste se réclame de Rohmer, Cassavetes et Ozu, mais on pourrait aussi volontiers penser à Hong Sang-soo, qui explore également les relations intimes.

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