Les larmes du Levant, le nouveau saké français produit dans les règles de l’art

Après un voyage au Japon nourri par de nombreuses rencontres prolifiques, Grégoire Bœuf se lance le pari de créer son entreprise dédiée au saké. Véritable passionné, il décide alors de prendre des cours intensifs de japonais et part se former près d’un an au Japon. Pour cela, il assistera sept mois un brasseur de la préfecture de Tuttori, et travaillera quatre mois au sein d’un restaurant tokyoïte. À son retour, en août 2016, les traits de sa brasserie “Les larmes du levant” se dessinent.

En 2017, il crée sa sakagura (une brasserie traditionnelle consacrée au saké)  à Pélussin, en Loire, une région française particulièrement réputée pour son excellence viticole et la pureté exceptionnelle des eaux du Pilat Rhodanien. Les larmes Levant souhaite allier le savoir-faire ancestral japonais à la gastronomie française. Pour cela, Grégoire a fait appel à un toji (un maître chais) et à un kura bito (un employé spécialisé), tous deux venus du Japon, afin de permettre au concerné de respecter les rituels de production de saké dans les règles de l’art.

Avec ce projet, Grégoire souhaite “créer de nouvelles mœurs de consommation” et faire du saké “le vin de demain”. Les larmes du Levant s’inscrit comme la première brasserie de saké japonais traditionnel en France. Pour le moment, quatre sakés sont disponibles : l’aube, la vague, le tonnerre et le vent.